posté le 04-03-2011 à 00:58:43

Concours Fanfiction : Cyber Guerre by Ranik

Une nouvelle histoire pour le concours ! ^^

Une belle histoire dont la fin va peut-être en faire réagir plus d'un XD

Je vous laisse découvrir et je vous rappelle qu'il ne vous reste maintenant que trois jours à peine pour participer !

 

 

Cyber Guerre

 

 

 

 

 

 

Je vous laisse deviner qui est le Docteur parmi les indices dans le texte...

Sinon l'épisode peut être après la saison 3.

 

 

Je m'appelle Mély Colon. En ce jour exceptionnel, je fêtais mon vingt et unième anniversaire. Je venais de sortir de l'école des infirmiers de Londres. Suite à cette seconde guerre mondiale, on m'avait très vite affectée dans une compagnie prêt de l'ancienne Ligne Maginot. Ici, les combats étaient féroces et interminables. On n'en voyait jamais la fin. Jour et nuit, le ciel s'embrasait... Que ce soit au front ou à l'arrière, la faucheuse était là. Nous arrivions dans une phase où la guerre était la plus terrible. L'hiver n'arrangeait pas les choses à vrai dire... Mais ce jour là, il s'était passé quelque chose de vraiment étonnant. Cela faisait deux mois que j'étais là et voilà que l'on m'apportait un cas exceptionnel.

« Posez-le ici ! » Criais-je.

Le brancardier s'exécuta. Il me souriait et s'en allait en faisant tomber du matériel maladroitement. J'eus un rire nerveux. Enfin, je me concentrais sur mon patient. Je regardais l'homme qui était couché sur le lit et j’eus un étrange pressentiment. Au lieu de m'inquiéter de sa blessure au niveau du bras, j'ai pris mon stéthoscope et je l’auscultai. Je commençais, dans un premier temps, au niveau de la poitrine. Je n'en croyais pas mes oreilles. Interloquée, je continuais à l'étudier au niveau du dos. Toujours aussi étonnée, je retirai de mes oreilles le stéthoscope. Puis, je posai lentement ma tête au niveau de son cœur. J'écoutais attentivement les battements du cœur de celui-ci. « Non... Ce n'est pas possible... » Murmurais-je. Au bout de quelques minutes, je m'arrêtais en posant mon matériel. Je plaçais mes mains sur la tête en me demandant si ce que je voyais était bien réel. Pour en être certaine, je tâtai son pouls. Un peu abasourdie, je m'étais assise. Je me posais plein de questions : « Comment se fait-il que son pouls soit si rapide ? Pourquoi il y a-t-il autant de battements de cœur ? Comment peut-il avoir deux cœurs ? »

- C'est très étonnant, non ? Dit l'homme en se relevant, avec difficulté. A chaque fois que je vois un docteur, ils ont tous la même réaction... Je suis le Docteur, content de vous connaître, et vous êtes ?

A peine eut-il le temps de finir sa question que je m'étais évanouie.


En plein milieu d'un champs apparaissait le TARDIS. Lorsque le son céleste de la machine s'arrêta, la porte s'ouvrit et le Docteur, habillé d'une chemise et d'un simple short avec des lunettes de soleil, sorti en s'écriant : « A moi le soleil des Tropi... » Mais devant une forêt et en plein hiver, il se demandait où était ce soleil tant espéré... Déçu, il rentra dans sa cabine. Il ressortit moins vite que tout à l'heure. Cette fois-ci, le Docteur était habillé un peu plus chaudement. Il arracha une poignée d'herbe et la lécha d'une façon peu élégante. Il grimaça. Le Docteur continua sa petite marche en humant l'air ambiant. Il toussa. Enfin, il sortit son tournevis sonique et le pointa vers l'horizon. Il fit un tour sur lui-même et regarda son instrument d'un air inquiet. Il s'énerva : « Non, non, non, non ! J'ai demandé l’Équateur, un peu de soleil m'aurait fait du bien ! Ce n'est pas possible, c'est bien la Terre mais qu'est ce que je fais en France ? D'ailleurs, en qu'elle année sommes-nous ? » Après cette interrogation. Il poursuivit son chemin agacé.

Sur sa route, il entendit des gens parler. Il accourait vers eux. Mais dans une frondaison en pleine tempête de neige, il avait du mal à se repérer. C'est à l'aide de son instinct qu'il se guidait. Tout d'un coup, la neige s'arrêta net. Cela permis au Docteur de pouvoir examiner ces bois. Il se trouvait entre deux sylves.

« Achtung ! Schießen ! » Entendait-il d'un côté de la forêt. Le Seigneur du Temps prit peur, il arrivait parfaitement à traduire cette langue. Elle était d'origine allemande et ne signifiait rien de bon. Le Docteur courut de l'autre sens. Les balles commençaient à se faire entendre au loin. Les premiers sifflements passaient très proche de celui-ci et heurtèrent les arbres alentours.

« Venez ! Cachez-vous ici ! » Criait un homme dans un trou.

Le Docteur accouru vers l’abri. Des obus volaient dans le ciel.

« Accélérez, bon sang ! » Hurlait la même personne.

Le Docteur se précipita. Des obus éclatèrent de toute part dans la forêt. Il atteignit le trou et au moment où il sautait dedans, une balle frôlait son bras et le fit tomber. L'homme le prit en charge durant ce « feu d'artifice ». Le Docteur était sonné et tomba inanimé.

 

 

 

 


Le Docteur croyait avoir imaginer tout cela en se réveillant. Il remarqua une femme ayant la tête sur son torse. La femme, inquiète se releva et murmura quelques mots. Le Docteur, retrouvant ses esprits, pensait que cette femme était Rose Tyler. Elle était blonde aux yeux bleus et avait la même silhouette que son ancienne amie. Il y voyait encore un peu flou. L'infirmière n'avait pas encore vu qu'il était réveillé. Elle était dans ses pensées. La femme lui tâtait le poignet. Le Docteur s'aperçut très vite que ce n'était pas Rose. Il regardait la demoiselle se mettre dans tous ses états. Il vit le stéthoscope et comprit alors.

- C'est très étonnant, non ? Dit le Docteur en se relevant, avec difficulté. A chaque fois que je vois un docteur, ils ont tous la même réaction... Je suis le Docteur, content de vous connaître, et vous êtes ?

Elle tomba dans les pommes.


Le brancardier était là à mon réveil. Il avait l'air inquiet. Ma mémoire revenait peu à peu...

- Voilà ! Elle se réveille Docteur ! Disait celui-ci.

Je me remettais de mes émotions et j'essayais de lui parler.

- Dites moi Mathieu... C'est bien votre prénom ? Le questionnais-je tout bas.

Il opina.

- Très bien Mathieu... Que m'est-il arrivé ?

- Le Docteur pourra vous l'expliquer mieux que moi. Répondait Mathieu.

- Tiens, vous êtes réveillée ! S'exclamait le Docteur.

- Mathieu, peux-tu nous laisser seul un moment, s'il-te-plaît ?

- Oui, madame.

Je regardais droit dans les yeux celui que Mathieu appelé « le Docteur ».

- Vous êtes... docteur, alors ? Poursuivais-je.

- Oui... enfin... oui, en quelque sorte. Hésitait-il.

Je commençais à m'angoisser.

- Mais... vous... vous êtes qui... ou quoi ? Réussissais-je à dire.

Il prit un air plus sérieux. Et après un long silence, il répondait gaiement.

- Je suis le Docteur !

Il me sortait sa carte de visite avec comme photo la tête d'une personne très âgée. Il l'a regarda après avoir aperçu mon œillade.

- Oui... Il faut vraiment que je pense à changer ce papier psychique...

- Psychique ?

- Oui, regardez, il n'y a rien. Concentrez-vous un peu et vous ne verrez rien.

Après quelques tentatives, je réussissais à ne voir que le papier vierge.

- Mais c'est fou ! C'est hors du commun ! M'écriais-je.

Je repris mon calme.

- Mais vraiment Docteur... Qu'est ce que vous êtes ? Demandais-je timidement.

- A votre avis ?

- Un... Un extra-terrestre ?! Me moquais-je.

Après un grand fou rire, je voyais que lui ne plaisantait pas. Il gardait son sang froid.

- Ah... Heu... Ok... Bafouillais-je.

- Vous me rappelez étrangement quelqu'un, c'est fou ! Changeait-il de sujet.

- Ah bon... Mais alors, cette personne doit-être fortement agréable et vaillante ? Blaguais-je.

- Exactement ! M'affirmait-il.

Le Docteur baissa la tête et frotta ses mains.

- Je vais devoir m'en aller Mély. Et...

- Infirmière ! On a besoin de vous sur le front ! Ordonnait un soldat.

- Où voulez-vous aller Docteur ? C'est la guerre partout. J'arrive sergent...

Après un instant d'hésitation je lui proposais de me suivre. Le Docteur sourit et accepta.

- Allons-y !


La route était cabossée. La neige reprenait de plus belle. Le Docteur, quant à lui, était pensif. La jeep remuait dans tous les sens mais cela ne le perturbait pas plus que cela.

Au loin, la bataille faisait rage. De la fumée noire sortait de cette forêt si blanche. Plus nous avancions, plus les balles et obus se rapprochaient de nous. Je préparai tout mon équipement. Lorsque la voiture s'arrêta, j'eus le temps de demander au Docteur : « Est-ce ici que nous nous quittons ? »

Il me regarda et partit les mains dans les poches.


Tandis que le Docteur marchait, il ne put s’empêcher de repenser à la forte ressemblance de Mély avec Rose... En entrant dans son TARDIS, il jeta un dernier coup d’œil. Il profita du magnifique paysage et du silence...

« Ce silence ? » S'inquiétait le Docteur.

Il accourut le plus vite possible vers la zone de combat. C'était l'apocalypse il y avait encore quelques minutes. Le bruit, le boucan, les bombes... Il n'y avait plus rien !

Le Docteur arrivait au front. Il sortit son tournevis sonique et examina les lieux. Il avait l'air de suivre une piste grâce à son engin. Le Docteur fut confronter à un mur. Le Seigneur du Temps étudiait celui-ci puis trouva en tâtonnant, un passage secret. Il pénétra à l'intérieur. Le mur se referma après son entrée. En descendant les escaliers, il entendait des bruits de pas très lourd raisonnant de toute part. Des pas quelque peu robotisés.

« Oh non... Des cybermen ! » S'exclamait-il.

- I-DEN-TI-FIEZ - VOUS !! Ordonnait le premier cyberman.

Le Docteur ne savait trop comment s'en sortir cette fois-ci. Derrière lui, un mur. Et devant des cybermen... Un androïde apparaissait devant le Docteur et cria « VOUS ÊTES COM-PA-TIBLE ! ».

 

 

 

 


Voilà que le Docteur disparaissait de ma vue...

Tout autour de moi, les balles et les obus sifflaient de nouveau. Je ne savais que faire pour les éviter.

« Mély ! Viens ici ! » Criait une voix familière.

J’accourus vers celle-ci. Je sautai dans la tanière où se situait l'homme qui m'appelait.

- Mathieu ! M'enchantais-je.

- Tu n'as rien ? S’inquiétait-il.

Le dernier obus tomba prêt de notre abris. En sortant de ce terrier, Mathieu me parlait mais j'étais sourde ! Même avec cet handicape, je remarquais que les balles ne traversaient plus la forêt. Les allemands s'étaient arrêtés. Je retrouvais peu à peu mes facultés auditives.

- Mély, tu entends ce grondement ? Percevais-je tout juste.

- Je ne comprends pas trop ce que tu me dis !

Il m'appuya sur l'épaule et me fit un geste qui voulait dire « reste là »

Les autres soldats semblaient faire comme lui. Finalement, je les suivais. J'entendais enfin le grondement dont me parler Mathieu.

« LA RA-CE HU-MAINE DOIT SE REN-DRE POUR Ê-TRE MIS - À - JOUR ! » Percevais-je au loin.

Des tirs s'en suivaient du côté allemand. On aurait dit une mutinerie. Puis plus rien. Le bruit s'approchait de nous. Les soldats ne savaient pas à quoi s'attendre. On pouvait distinguer des silhouettes qui sortaient de la forêt du côté ennemis. Ils nous mitraillaient. Des machines ayant des silhouettes humaines, tiraient des rayons lumineux rouges. Les hommes répliquèrent. Nous étions inférieurs fasse à cette multitude d'hommes robots.

« REN-DEZ - VOUS ! » Pouvais-je entendre derrière moi.

Nous étions encerclés. Aussitôt, nous déposions nos armes.

« VOUS ALLEZ ÊTRE MODIFIÉ ! » Aboyaient-ils.

Ils nous ont entourés puis escortés vers la Ligne Maginot. Nous aperçûmes en chemin, les chiens nazis qui étaient eux aussi capturés par les robots.

A l'entrée de la Ligne Maginot, d'autres androïdes attendaient leur arrivée.

- OÙ DOIS - JE LES EM-ME-NER ?

- EN CEL-LULE !

- Que vont-ils faire de nous ? M'interrogeais-je.

- Je ne sais pas Mély... Me répondit Mathieu.

- LA FE-MELLE DOIT SE TAIRE ! Grognait l'homme robot.

Nous rentrâmes dans un passage secret. De tunnel en tunnel, je constatais que la Ligne Maginot n'était tout autre qu'un labyrinthe. Puis, nous nous arrêtâmes devant une cellule. Il nous y jetèrent. Français comme allemands, nous étions tous dans la même pièce. Les pires ennemis côte à côte. Un soldat allemand était gravement blessé au niveau du genou. La plaie s'infectait. J'arrachais un bout de tissu pour lui faire un garrot. Je m'approchais du blessé. Les allemands s'étaient mis en travers de mon chemin. Un, me parla en français, avec un très fort accent.

- Fous ne passez pas ! Nein !

- Il est blessé, il a besoin d’assistance !

Mathieu intervint. Il mit sa main sur l'épaule de l'homme et ce dernier acquiesça.

Je le remerciait et m'occupait de suite du blessé.

La tension de la salle fut très vite détendu grâce à Mathieu.

Le garrot fini, le jeune homme m'avoua qu'il était français, envoyé en Allemagne pour servir leur cause. Il me murmura qu'il servait toujours son pays via des réseaux de la Résistance. Il me répétait qu'il mourrait pour sa patrie. Tandis que nous discutions, les hommes robots revinrent. Tout le monde se recula au fond de la cellule.

- NOUS ALLONS SÉLÉCTIONNER LES PREMIERS ! VOUS... VOUS... ! Lançait-il en pointant du doigt les " candidats ".

Prêt de cinquante d'entre nous furent sélectionnés. Mathieu et moi avions échappé à la rafle. Le soldat blessé fut emmené comme la plupart des allemands.

Nous étions restés comme cela pendant une heure. Nous entendions les allemands se faire massacrer, c'était insupportable. Tous ces cris, ces hurlements...

Les hommes robots revinrent plus tard. Lorsqu'ils ouvrirent la porte, il eut un éclair très puissant suivit de deux explosions. Les robots étaient détruits.

- JE SER-VI-RAIS MA PA-TRIE JUS-QU'AU BOUT ! Hurlait un autre robot, IL Y A UNE CA-CHE D'ARME AU FOND DU COU-LOIR, COU-REZ !

Je ne pouvais imaginer que c'était le soldat que j'avais soigné qui se trouvait dans cette carcasse. Mathieu me pris par le bras et m'emmena. Nous courions jusqu'à cette cache. Les soldats prirent les armes des hommes robots. Nous remontions notre chemin et reprenions le passage secret. Deux androïdes étaient de dos. Les soldats les pulvérisèrent. A travers la couche de fumé, je distinguais une silhouette.

- Docteur ? Criais-je.

- Mély Colon ! Vous êtes vraiment étonnante. Se réconfortait-il.

Nous défoncions le mur à l'aide des armes. Nous repartions vers le front. Il restait peu d'allemands.

- Dites moi Docteur... C'était quoi ces... choses ? Demandait Mathieu.

- Des cybermen... Les nazis ont dus les développer durant l'occupation... Mais je me demande comment les ont-ils conçus et pourquoi se sont-ils rebellés... Réfléchissait-il.


De retour au front, la guerre faisait rage. La relève était là. Des blindés apparaissaient au loin. Un français appela le QG et demanda une attaque aérienne sur la Ligne Maginot, en précisant que des allemands s'y terraient.

Après quelques minutes, trois bombardiers traversaient le ciel. Des tirs affluaient de toute part. Les soldats se dispersaient. Le Docteur prit la main de Mély et ils s'enfuirent. Il traversaient le champs de bataille. Une pluie d'obus s'abattit. L'un d'eux explosa assez prêt pour nous éjecter. Le Docteur et Mély furent séparés. Elle, en se relevant, reçue une balle. Elle s’écroula au sol. Mathieu voyant la scène, accourut vers Mély. Il criait et pleurait. Il s'agenouilla prêt d'elle. Il commençait à sortir des bandages.

« GLOIRE À NO-TRE FÜH-RER ! FOUS ALLEZ Ê-TRE A-SSI-MI-LÉ ! NOUS SOMMES LA RA-CE SU-PÉR-IEURE ! » Criait un cyberman au sol ayant perdu ses deux jambes.

Mathieu reçu une décharge électrique intense. Il mourut au côté de Mély.


Le froid, le vent glacial. Je ne me souvenais que de cela. Allongée dans la neige, plus froide que jamais.

Je regardais les étoiles dansaient et valsaient en mon honneur, avec des flocons qui s'y mélangeaient.

J'admirais ce si joli ballet qui virevoltait au dessus de moi.

Un silence, inconfortable, s'installait. C'est ainsi que je pris conscience que le vent, essayait de me murmurer ; des mots, une phrase et une seule vérité. J'entendis une voix métallique dire qu'il nous assimilerait. Cette phrase venue de loin me glaça le dos.

Une aurore boréale se dessinait sous mes yeux alors que les nuages s'estompaient.

Mais la neige continuait de tomber, et, comme par miracle, sans aucun nuage...

Ma tête accrochée au sol. Mon corps collé à la terre. Mon esprit quant à lui était ailleurs.

Une musique me trottait dans la tête, maintenant. Une chanson qui me venait de mon enfance. Celle qui ne part pas. Celle qui reste là et qui vous nargue.

La neige tombait de plus belle.

Puis un cri, sourd. Je n'entendais plus rien. Ce hurlement, c'est moi-même qui l'avait poussé, contre mon gré.

Je me soulevais lourdement, comme si j'avais dormi cinq jours d'affilés. Les yeux dans le vide. Un regard fixe. Je visais un point imaginaire. Ma tête était lourde. Je ne sentais presque plus aucune partie de mon corps. On aurait dis que je sortais d'un long coma. Ou n'était-ce que le froid qui m’anesthésiait ? En fait, je ne ressentais que cette vive douleur au ventre. Une fois encore, ma musique m'apaisait, me réconfortait. Je décidai de m'allonger.

La douleur reprit de plus belle. Je me serrai le ventre jusqu'à m'étouffer. Mon regard était toujours aussi absent. J'étais défigurée par la douleur. Un cri sourd encore m'échappa. Mes yeux se refermaient, et lorsqu'ils s'ouvraient, ils voyaient une paire de mains : les miennes, pleines de sang.

Malgré la situation, ma musique devenait de plus en plus forte à chaque seconde.

J'étais dévastée.

Je comprenais maintenant. Je savais comment j'avais atterri ici. Sans même regarder mon ventre, j'avais compris qu'une balle avait transpercé ma poitrine.

Désespérée, je levais mes yeux vers le ciel. Mais une puissante lumière m'en empêcha : c'était une explosion. Un char au loin venait de s'embraser, laissant s'échapper une fumée épaisse retombant sur le sol, que j'avais prise pour de la neige. Cette explosion m'avait projetée à terre.

Au même instant, une roquette venait de s'élever au dessus de moi. Je l'avais presque entendue. Je n'était donc pas sourde : cela me soulageais. J'apercevais juste après, que l'aurore boréal n'était rien d'autre que des missiles.

Ma tête se pencha sur le côté : je découvris un énorme enfoncement. Des éclats métalliques broyés me faisaient réaliser que cette fosse, n'était rien d'autre qu'un trou d'obus avec, à côté, une tête familière reposante près de moi. Agonisante et qui pourtant souriait. Avait-il vu le même ballet que moi ?

Encore une fois, ma musique prenait le dessus de la situation. Elle mettait de côté toutes les questions que j'avais en tête. Elle mettait presque même mes pensées de côté...
Le son me revenait peu à peu. Je ne voulais pas que l'on m’enlève cette musique... Ma musique.

Une silhouette s'approcha. Un camarade ou un ennemi ? Je ne pouvais même pas me souvenir. Il cria, mais c'était encore incompréhensible. Il pointa une lumière bleue vers moi. Je reconnaissais presque le bruit de son appareil.
Je fermais les yeux. Je souriais malgré la douleur. Je sentais ma musique arrivée à son terme. Je ne voulais pas qu'elle se finisse. Au fur et à mesure que la musique disparaissait, mes pensées reprenaient peu à peu le dessus et je réalisais que je ne me rappelais plus qui j'étais. Avais-je des enfants, quelqu'un à chérir ?

Oh non ! Je ne pouvais mourir comme cela ! Je voulais connaître une autre destinée que celle là ! Non ! Je voulais vivre ! Je souhaitais me redécouvrir, savoir qui j'étais ! J'enviais cette chance...

Mes pensées, mes questions se bousculaient...

Puis...

Plus rien...

Plus une pensée...

Le vide...

Le néant...

Je ne ressentais plus rien...

Un sourire me vint aux lèvres.

Et pourtant, j'espérais ne plus supporter ce silence...
Je m'apercevais d'ailleurs...
Que la musique était finie.

Docteur...


Le Docteur se releva et vit Mathieu recevoir un coup de décharge électrique. Il sursauta, cria et accourut vers lui. Il voyait une moitié de cyberman. Son visage se crispa. Il tendit son tournevis vers lui. Il l'activa. Le cyberman hurla de douleur et explosa. Il resta debout un moment en regardant la carcasse du cyberman nazis. Par la suite, il analysa ses deux amis allongés au sol avec son instrument.

« Mély, Mathieu ! Restez en vie... je vous en supplie ! Brancardier !! » Hurlait-il.

Une explosion le projeta au sol. Il se mit à genou et commençait à sangloter. Mais Malheureusement pour eux... il n'y avait plus rien à faire. Il glissa sa main sur la tête de ces deux compagnons pour leur fermer les paupières. Le Docteur perdit, ce jour-là deux merveilleux compagnons. Le brancardier arriva trop tard. Le Docteur accompagna ce dernier, avec les deux corps. Et après un dernier regard sur Mély. Il revit le visage de Rose. Il pleura et repartit en direction du TARDIS.


« On ne gagne pas toujours Seigneur du Temps... »



Je remercie Andréa, Nana, J-P et ma mère  


    Ranik   

 

 


Commentaires

 

K  le 24-08-2014 à 20:36:34  #

J'ai adoré cette histoire bien qu'elle soit vraiment triste . J’espère lire d'autres histoires que tu as fais même si cette histoire date un peu beaucoup x)

GunnerEradiqueur  le 01-04-2011 à 22:40:44  #   (site)

Ce n'est pas que j'ai pas apprécié ton récit,mais comme tu t'en est rendu compte vous êtes plusieurs candidats et on cherche les defauts des textes,pour vraiment choisir,celui qui soit le plus rapprochant de la série et que celui-ci soit le mieux écrit!De toute façon je ne suis qu'un seul vote,il semble que les autres soit satisfait de ton texte,donc tu as la possibilitée de remporter ce concours!Dommage que j'ai découvert votre site que récement,sinon j'aurais moi aussi proposé mon texte!!Ce qui est surprenant c'est le nombre de participant vraiment faible!Ce qui est bien sur ce blog,c'est qu'on peut laisser des commentaires sans ouvrir de compte,d'ailleur j'ai quasiment laissé un commentaires pour chacun des récits!Merci pour ta réponse,et continu d'écrire!

Ranik  le 30-03-2011 à 23:21:51  #

Salut GunnerEradiqueur,
En lisant ton texte tu n'as pas l'air d'avoir appréciée celle-ci. C'est ton choix après tout Sourire !
Juste pour éclairer ta lanterne... Mély est une infirmière certes, mais cela ne l'en empêche pas de prend un instrument réservé aux médecins ?
Il y a un épisode de Doctor Who monté comme le miens. Le Docteur est le sujet principal et pourtant on ne le vois qu'à la fin véritablement ( je ne me r'appelle plus du nom de l'épisode ! :s )
Après c'est vrai que j'ai un peu trop misé sur la mort de Mély, mais moi qui suis sensible à cela... Je n'ai pas pu m'en empêché ! Rire
Et perso... Je ne pense pas, et c'est mon avis, que décrire la Ligne Maginot + que ça aurait été avantageux pour moi.

GunnerEradiqueur  le 29-03-2011 à 22:42:47  #   (site)

Le récit est bien,pourtant celui-ci est parfois déroutant!Un point certes anodin,mais qui paraitra instantanée pour une personne du milieu medical;une infirmière ne porte et n'utilise jamais de stéthoscope,cet instrument est réservé uniquement au medecin!Tu as trop axé ton récit sur Mély et Mathieu et du coup le docteur n'intervient quasiment pas c'est regrettable et puis la fin atroce,decription de l'agonie de cette pauvre Mély,beaucoup trop longue!Il aurait mieux valu décrire plus précisement le labyrinthe souterrain de la ligne maginot!Toute l'importance du récit résidait en ce point,tu t'es fourvoyé dans ton récit!L'idée est tout de même intéressante,ça ferait un sacré épisode!

BBBnocta  le 22-03-2011 à 20:14:55  #

ça me fait plaisir que tu aies aimé! smiley_id118883
Concernant mon vote, moi aussi j'aimerais savoir!
Je crois que je me déciderais au dernier moment, parce que là c'est trop compliqué ^^

Ranik  le 22-03-2011 à 08:13:39  #

Bonjour BBBnocta ! Et merci pour le commentaire que je t'avais demandé ! Rire
Je vais reprendre point par point ton commentaire si tu le veux bien.
- Mély à intégré une compagnie très vite. Certes, en si peu de temps, elle en a vue... Mais elle n'a pas vue d'Homme à 2 cœurs. Après, peut-être que je n'aurai pas dus la faire s'évanouir... Mais j'en avais besoin à l'histoire.
- Je te remercie pour ce compliment, j'en avais besoin, car je n'avais qu'une peur : " Est-ce comme ça qu'aurai réagi le Doc' ? "
- J'ai choisi le mauvais mot je pense... Je n'aurai pas dus mettre " peur "... ! ^^
- Ah ! Enfin un qui me comprend !! Rire
- Clin d'oeil, clin d'oeil ! Même dans la 2ème série ( 2005 ) il y en a sur la 1ère série ( 1963 ) Clin doeil
- Après relecture, en effet il y a bien quelque chose qui ne va pas... Dommage ! ^^
- La 2nd guerre mondial est l'une des périodes de notre Histoire les plus marquantes ! Et est pour moi la plus intéressante.
- Merci. Pour Mathieu, je pense que le fait de pauser la main sur l'épaule de l'allemand peut donner confiance. En même temps, ils n'ont pas trop le choix... Français, allemand dans la même pièce et Cybermen à côté ! Clin doeil Cela ne fait pas bon ménage ! Donc, ils ont plutôt intérêt à travailler ensemble.
- Je dois avouer que je ne me suis pas trop casser la tête sur ce passage... Mais bon shuuuuut Clin doeil !
- Tu te poses les mêmes questions que le Doc' ! Il n'arrive même pas à y répondre et est stoppé durant sa réflexion. Mais si on a de l'imagination, on peut trouver des réponses... Clin doeil Je vous laisse réfléchir Rire !
- J'ai tout misé sur la mort de Mély... après j'ai un peu bafoué celle de Mathieu... ! J'avoue x)... Je n'arrivais pas à décrire les combats... Ce n'est pas vraiment quelque chose qui m'attire...
- A la fin de ma nouvelle, je suis arrivé à 4000 mots environ... Ce qui n'est pas autorisé ! :s J'ai dus coupé tout plein de passage ! :(

Merci, merci, merci, merci pour cette critique !!
J'ai voulu laisser de côté un peu le Docteur pour pouvoir profiter de l'autre personnage qu'est Mély. Mais la série a déjà fait ça auparavant ^_^" ! Je ne suis qu'un "copiteur" honte sur moi Clin doeil !
Tu me demandes de mieux d'écrire les perso, faire entrer le + possible le Doc' décrire mieux la mort de Mathieu, faire une fin plus construite et plus parler de la relation Mély-Mathieu... Regarde combien il y a de mots dans mon texte... 3499... Un mot de plus et je suis dans la limite des limites... Crois bien que je l'aurai fait !! Rire
Moi j'aime bien lorsqu'il meurt, généralement ça rapporte des points, puis c'est simple à écrire !!

Encore une fois merci BBBnocta, pour ton commentaire qui m'a beaucoup plu ! Et oui il m'a aidé, beaucoup même... Si jamais j'ai envie de reprendre ce texte et de l'allongé +... Je saurai par quoi commencer ! Rire Tu fais un très bon boulot au niveau de la critique.. Bravo à toi aussi Clin doeil

PS : J'aimerai bien savoir pour qui tu vas voter Clin doeil !

BBBnocta  le 21-03-2011 à 19:38:28  #

Un petit PS :
s'il te plait, fait moi savoir si mon commentaire t'aide ou pas, j'espère avoir été utile !

BBBnocta  le 21-03-2011 à 19:33:45  #

Hello Ranik! Je viens commenter ton récit, comme tu me l'as demandé ^^ enfin je vais faire de mon mieux.
Pour commencer, un liste de petits détails que j'ai relevé :
- Mély s'évanouit quand le Docteur lui parle, ça m'a parut étrange, en tant qu'infirmière de guerre elle devrait avoir le coeur solide, en fait je n'ai pas comprit pourquoi elle s'évanouissait
- le retour en arrière avec l'arrivée du Tardis, c'est très bien pensé, l'attitude du Docteur et tous les détails sont bien choisis
- une remarque sans importance que je fais avec le sourire : "le Seigneur du Temps prit peur" en entendant de l'allemand ; il faut plus qu'une langue, même agressive, ( lol, pbm personnel avec l'allemand ) pour effrayer le Docteur!
- "le Docteur croit voir Rose à son réveil", j'ai trouvé ça bien, et sans parler de démodé ou non, je pense que Rose occupera toujours une part dans le coeur du Docteur, alors le fait qu'il croit la revoir un bref instant ne m'a pas dérangé
- la photo sur la carte de visite avec la tête d'une personne très âgée, c'est un clin d'oeil sympa à la série.
- "Il m'appuya sur l'épaule et me fit un geste qui voulait dire « reste là ». Les autres soldats semblaient faire comme lui". La il y a une petite incohérence dans le récit. Je pense que ça serait mieux de préciser que les soldats partent chercher l'origine du bruit suspect. ça faciliterait la compréhension je crois.
- C'est une bonne idée de te servir de la ligne Maginot comme d'un labyrinthe. Tu intègres un monument historique dans le récit, ça rejoint bien l'esprit Doctor Who.
- Une très bonne idée de faire que Mély veuille soigner le soldat allemand, ça montre qu'elle a bon caractère, par contre :
"Mathieu intervint. Il mit sa main sur l'épaule de l'homme et ce dernier acquiesça", la je trouve que ce geste pose problème. SI un homme est menaçant et n'a pas confiance en vous, est-ce que lui toucher l'épaule suffira pour qu'il vous fasse confiance?
- Le soldat français transformé en cyberman permet aux prisonniers de s'enfuir. C'est une solution au problème mais parce qu'elle est déjà utilisée dans la série je ne pense pas que ce soit une bonne idée de la ré-utiliser. Quelque chose de plus original aurait été un point bonus pour ton histoire.
- Les Nazis-Cybermen est un bon concept toutefois je trouve une chose à y redire : comment les allemands de 1935 ont-ils pu développer cette "technologie de pointe"?
- la mort de Mathieu est brutale. En deux ligne tout est fini. Cela rappelle que dans Doctor who la mort peut frapper à n'importe quel moment.
- en comparaison, la mort de Mély est très longue. J'ai trouvé ce passage poétique, mais en contre partie il occupe trop de place dans une histoire aussi courte que celle-ci. C'est beau, mais il aurait mieux valu (ce n'est que mon avis) développer davantage la partie action contre les cybermens.
- Le dernier paragraphe est court, mais ça ne m'a pas choqué. C'était le moment de terminer et tu as fait une fin condensée mais adéquate.
Bon, voilà tout ce que j'ai relevé en lisant le texte. Concluons maintenant.
Tu as un bon style d'écriture, je pense que tu ne serais pas mauvais en poésie non plus. On sens que tu es un fan grâce aux clins d'oeil à la série, qui sont tous bien fait. Dans l'histoire en elle-même, je regrette que le Docteur ne prenne pas plus part à l'action. Tu as choisi de faire de Mély l'héroïne, mais j'aurais préféré que le Docteur l'aide davantage.
Ensuite, je pense que tu aurais pu développer ou placer une relation plus profonde entre Mathieu et elle. Là, il figure juste comme un personnage secondaire, mais dans une nouvelle aussi courte, il vaut mieux n'utiliser que des personnes principal, encore une fois, à mon avis.
Dernier point que je n'aime pas, c'est bien sur que les personnages meurent. Oui, on ne gagne pas toujours, mais il n'en reste pas moins que c'est triste quand les gentils décèdent!
Bref, en une phrase, une bonne écriture, pleins d'idées originales, un récit avec des phases intéressante mais qui mériterait d'être davantage rythmé. En tout cas, Bravo Ranik, tu as fait un très bon boulot, j'ai bien aimé Cyber Guerre.
Bonne chance pour le concours!

Ranik  le 16-03-2011 à 08:06:58  #

Merci Bluebox pour ton commentaire ! Ta critique m'est très instructive et est aussi intéressante...
Par ailleurs, je voudrais revenir sur quelques points :
- Rose est mon compagnon préféré et que bien démodé, il fallait que je la place, pour moi !
- Le complot des nazis qui conçoivent une cyber race supérieure m'a fait drôlement rire lorsque j'y ai pensé aussi !
- Pour la fin " triste ", ce n'est pas moi qui ai inventé ce concept. Un épisode de la première génération de Doctor Who avait déjà créé une histoire où ces 2 compagnons meurent dans un tragique accident.
- Le Docteur perd, pas souvent certes, mais garde la tête toujours haute !

Ceci étant dit, j'apprécie que tu m'aies écris ce commentaire Sourire !!

BLue Box  le 16-03-2011 à 00:00:17  #

Quelle introduction passionnante! Une défi aux lecteurs début de résoudre un mystère? Lequel des personnages est bien Le Docteur? J'ai adoré. Le passage d’ouverture est très bien écrit ... très émotif et attachant et nous situe directement au beau milieu des évènements. C'est dommage que tout de suite l'auteur nous ramène à Rose et Le Docteur et leur histoire d'amour perdu - ce qui, de nos jours, est vraiment démodée.

En ce qui concerne le complot, excellent. Les Nazis sont en train de créér une super-race…une cyber-race de soldats ce qui est, en fait, la véritable réalité de l’idiologie inhumanie des Nazis. Donc, très bien réfléchie et réalistique - et croyable.

Non seulement croyable, mais aussi très conforme aux traditions de la série (et de sci-fi et horreur) quand les créations monstreuses deviennent incontrolable et s'attaquent à leurs créateurs... en plus, les Cybermen ont une place importante dans le évènements de l’histoire, et la façon dont l’auteur les a écrits et les a fait bouger et parler..je trouvais que cela a vraiment fait peur…

Malheureusement, à mi-chemin dans l'aventure, je me suis fait perdu un peu et je n'ai pas aimé la façon dont l'aventure s'est terminé... tristement. Doctor Who est une série qui parle d'espoir, quelle que soit la menace. La justice devrait toujours triompher sur l'injustice. Je comprends que l'auteur a voulu continuer le thème du voyageur solitaire - mais, pour moi, ce n'était pas la bonne façon d'en arriver là. D'ailleurs, c'est faux. Le Docteur ne perd jamais.

Michael

 
 
 

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