Voici la première fanfiction proposée pour le concours organisé en ce moment.
Elle a été rédigée par Ludovic Vanwolleghem. Merci de sa participation ! ^^
N'hésitez pas à commenter son écrit et à lui donner votre avis !
Personnellement j'ai pris beaucoup de plaisir à lire son histoire mais je n'en dirais pas plus^^
(je vous rappelle que le vote aura lieu une fois le concours terminé, ainsi vous pourrez prendre le temps de lire tranquillement toutes les fictions avant de voter, et les participants démareront sur un pied d'égalité)
Bonne lecture !
ST JAMES'S CYBERPARK
Pour le Docteur cette aventure se situe juste après : « La conquête de Mars »
PREMIÈRE PARTIE
La neige tombait dru en cette fin d’année 1861, il faisait nuit depuis plusieurs heures mais les rues du quartier du Westminster étaient animées : les londoniens fêtaient la veille de Noël. Birdcage Walk était bondée de monde et il y régnait une véritable agitation. On pouvait y trouver de nombreux marchands ambulants dont certains qui criaient : « Chauds les marrons, chauds ! », des enfants qui riaient aux éclats en enfournant leurs confiseries sous le regard protecteur des parents, une chorale qui chantait ô holy night et d’autres encore qui se lançaient des boules de neige. Les habitants du Westminster aimaient particulièrement fêter Noël dans cette rue depuis qu’elle était devenue publique car avant 1828 seuls la famille royale et le Duc de St Alban étaient autorisés à emprunter Birdcage Walk.
Tout le monde semblait s’amuser sauf deux hommes qui couraient entre les arbres de St James’s Park. Haletants bruyamment, ils avaient l’air totalement terrifié ; et pour cause, en plus du bruit de leurs pieds qui crissaient sur la neige, on entendait parfaitement le martellement de quelque chose d’autre : ils étaient poursuivis.
– Dépêche-toi, Père ! cria le plus jeune des deux hommes.
– Ne t’en fais pas pour moi, fiston, cours ! lui répondit l’autre qui se trouvait légèrement derrière.
Soudain il poussa un hurlement de douleur, le fils se retourna et ce qu’il vit le glaça sur place : son père se débâtait contre la créature qui les pourchassaient. Elle avait de longs poils noirs et son visage était recouvert d’un masque en bronze.
– Sauve-toi, Frederick ! lui cria son père tandis que le Cybershade le tirait en arrière.
Un autre martèlement se fit entendre, cette fois c’était un bruit lourd et métallique qui avait un rythme régulier, puis un Cyberman apparut entre deux arbres. Le Cybershade lui présenta sa proie en la tenant fermement par les cheveux, l’homme se retrouva à genoux et leva les yeux pour regarder le cyborg.
– Tuez-moi si vous le voulez mais cela ne servira à rien, il vous retrouva et vous fera disparaître comme la dernière fois... ARGH !
Le Cyberman posa sa main sur l’épaule de l’homme, une décharge électrique lui parcourut le corps et il s’effondra, mort.
Le TARDIS était balloté de tous les côtés et le Docteur avait du mal à ne pas se retrouver le nez à terre.
– Quoi ? fit-il.
Son vaisseau faisait encore un caprice et l’emmenait dans un lieu qu’il avait choisi de lui-même.
– Quoi ? répéta le Docteur en frappant sur les boutons de la console avec son maillet. Quoi ?
Une secousse plus violente que les autres lui fit perdre l’équilibre et il trébucha. Le maillet lui échappant des mains le cogna sur la tête, puis le TARDIS atterrit enfin. Il se releva en se massant le front, il ne savait pas pourquoi il se trouvait ici mais il n’y avait qu’un moyen de le connaître.
Lorsqu’il sortit, les premières choses qu’il remarqua fut qu’il faisait nuit, qu’il neigeait et qu’il se trouvait dans un jardin public ou un parc. Il lui fut impossible d’analyser la situation plus longtemps car un jeune homme l’interpella :
– Hé vous ! Ne restez pas là, courez !
Le Docteur le regarda passer devant lui avant de se mettre à sa poursuite.
– Attendez ! dit-il. Pourquoi me demandez-vous de courir ? Ce n’est pas que cela me dérange, ça m’arrive assez souvent en fait, mais j’aimerais tout de même en connaître la raison !
Ils sortirent de St James’s Park et débouchèrent sur Birdcage Walk, le Docteur s’arrêta et regarda tout autour de lui d’un air horrifié. Toutes ces décorations et ces gens qui faisaient la fête ne pouvait signifier qu’une chose :
– C’est le soir de Noël ! constata-t-il.
– C’est bon, il ne nous suivrons pas ici car ils ne sortent pas de St James’s Park, dit l’autre garçon.
– Noël, pourquoi cela ne m’étonne qu’à moitié ? Attendez ! Qu’est-ce que vous avez dis ? Qui ne sort jamais de St James’s Park ?
– Ne restons pas ici mais allons plutôt chez moi pour discuter, j’habite à Victoria Street.
Le jeune homme emmena le Docteur, pendant qu’il le suivait il ne pouvait s’empêcher de penser qu’il connaissait ce gamin mais il ne se souvenait pas où il avait pu le rencontrer. Ils arrivèrent à Victoria Street et entrèrent dans une maison élégante. Le jeune homme le conduisit directement dans la cuisine où une femme était en train de faire à manger en remuant énergiquement le contenu d’une marmite.
– Tu tombes bien, petit chenapan, la soupe est bientôt prête. Mais dis-moi qui est donc le bel homme que tu nous ramène là ? dit-elle.
Elle le regarda plus attentivement et le reconnu.
– Docteur ?
– Rosita ! s’exclama le Docteur, le sourire aux lèvres et en se précipitant pour la prendre dans ses bras. Mais en quelle année sommes-nous ?
– On est en 1861, Docteur, dit Rosita.
– 1861 ! Mais alors ce jeune garçon c’est...
Il se tourna vers lui et l’examina de la tête aux pieds, puis il sourit.
– Tu ressembles beaucoup à ton père, Frederick, dit-il, les mains dans les poches.
– Qui est-ce ? demanda-t-il à Rosita.
– C’est le Docteur, répondit-elle.
– C’est lui le Docteur ?
– Hello ! fit l’intéressé en agitant les doigts. Tu ne te souviens pas de moi, le guignol avec une épée et une corde quand tu étais gamin ? Non ? Bon ce n’est pas grave, l’important c’est de me dire ce que nous fuyions dans le parc, au fait comment va Jackson ?
– Père est mort, dit Frederick. C’est arrivé juste avant que vous n’arriviez, les Cybermen l’ont tué...
– Je suis vraiment désolé... lui dit le Docteur. Raconte-moi ce qu’il s’est passé, s’il te plait.
Frederick passa l’heure qui suivit à expliquer au Docteur comment son père et lui avait découvert le retour des Cybermen : trois jours plus tôt une rumeur circulait comme quoi il y avait eu des disparitions aux alentours de St James’s Park, Jackson Lake et son fils avaient décidé de mener leur enquête. C’est en investiguant dans le parc qu’ils les rencontrèrent, ils les suivirent et arrivèrent devant un champ de force protégeant une faille spatio-temporelle qui leurs permettait de revenir dans cette univers.
– Les Cybermen nous ont vus ce soir, nous avons été poursuivis puis mon père s’est fait avoir. Il m’a dit de m’enfuir, j’ai couru aussi vite que je le pouvais...
Puis après avoir fini son histoire, il se mit à sangloter.
– Tu as été très courageux, mais il va falloir l’être encore un peu : il faut y retourner, emmène-moi là-bas, dit le Docteur.
– Non je ne veux plus y retourner !
– On doit récupérer le corps de ton père, Freddy, on va y aller tous ensemble, ajouta Rosita.
Ils retournèrent à St James’s Park et lorsqu’ils approchèrent de l’endroit où gisait le corps de Jackson ils durent se cacher derrière un arbre car un croque-mort et Scotland Yard se trouvaient déjà sur place et l’examinaient. Ils le posèrent sur une civière et le mirent dans un carrosse prêt à partir pour la morgue afin de l’autopsier. Le Docteur et Rosita eurent du mal à retenir Frederick qui se débattait comme un diable.
– Non ! cria-t-il. Vous n’avez pas le droit de l’emmener ! C’est mon père !
– On ne peut plus rien faire pour lui, Frederick. Je suis désolé, vraiment désolé, dit le Docteur en grimaçant de rage.
– Qui va là ? dit l’un des policiers, une lanterne à huile à la main.
– Restez-là et ne faites aucun bruit, ordonna le Docteur. Rosita essayez de le calmer !
Il sortit de leur cachette
– Hello ! Comment allez-vous ?
– Qui êtes-vous ? demanda celui à la lanterne.
– Eh bien je suis... oh regardez par vous-même, répondit le Docteur en lui présentant le Papier Psychique.
– Oh mon Dieu ! s’exclama le policier.
– Qui est cet olibrius ? demanda un second policier en rejoignant le premier.
– Mais tais-toi, idiot ! Cette homme est un émissaire envoyé par Sa Majesté pour nous aider à résoudre ces mystères qui planent sur St James’s Park !
– Je ne l’aurais pas mieux formulé, ajouta le Docteur.
– Avec ce qu’il s’est passé il y a dix jours, c’est compréhensible...
– Dix jours ? demanda le Docteur, puis il comprit. Oh oui le 14 décembre 1861, la reine Victoria, la Veuve de Windsor, c’est vrai. Pauvre Albert... Elle en veut beaucoup à Edouard, vous savez ?
– Excusez-moi, demanda le second policier, ne seriez-vous pas Mr John Brown par hasard.
– Hé ! s’exclama le Docteur. Est-ce que j’ai l’air d’un écossais ?
– Que pouvons-nous faire pour votre service, monsieur ? demanda le premier policier.
– Heu... Continuez ce que vous êtes en train de faire, dit-il en se grattant derrière l’oreille. Moi je vais aller inspecter le parc de mon côté. Au fait cet homme s’appelait Jackson Lake, faites en sorte que son corps soit restitué à sa famille.
– Mais comment connaissez-vous l’identité de cet homme ?
– Un émissaire de Sa Majesté est toujours au courant de tout, c’est bien connu, ajouta-t-il. Maintenant je vais vous laisser, bonne continuation messieurs.
Une heure plus tard le Docteur Frederick et Rosita se retrouvèrent devant le champ de force, le Docteur examina ce dôme magnétique avec son Tournevis Sonique. Ils trouvèrent une sorte de porte en verre encadrée de chaque côté par un rectangle avec un renfoncement en forme de main humaine.
– C’est de la technologie Dalek, affirma le Docteur.
– Il suffit de poser nos mains sur les emplacements pour ouvrir la porte, c’est simple, dit Frederick.
– Je me méfie toujours des choses qui paraissent simple.
– Il n’y a pas d’autre solution.
– Je dois avouer que tu dis vrai, Freddy, ajouta le Docteur.
Puis d’un geste hésitant il posa sa main dans l’un des renfoncements et il ne se passa rien, apparemment il n’y avait aucun piège. Frederick en fit de même mais cette fois une décharge électrique lui parcouru le corps et il poussa un hurlement avant d’être violement repoussé en arrière.
– Frederick ! crièrent Rosita et le Docteur.
Il se précipita vers lui et le pris dans ses bras.
– Il est... il est mort, constata-t-il.
Un martèlement se fit entendre, il se retourna et un Cyberman se trouvait à l’intérieur du dôme. Le Docteur lui fit face, seule la porte de verre les séparait.
– Pourquoi ? hurla-t-il. POURQUOI ? Ce n’était qu’un enfant ! Combien de fois vais-je devoir repousser vos assauts ?
– Les Daleks vous connaissaient, Docteur, dit le Cyberman en détachant les syllabes.
– Quoi ? Qu’est-ce que ça veut dire ?
– Vous ne passerez jamais cette porte car elle a été conçue pour être ouverte par deux Seigneurs du Temps.
– Mais c’est impossible, je suis le dernier Seigneur du temps ! Le seul et unique ! Et vous comment faites-vous pour passer ?
Le Cyberman ne répondit pas.
– Les Dalek ne savent rien de moi, je vais passer cette porte !
Puis avec Rosita qui portait le corps de Frederick, il rejoignit le TARDIS.
– Je pense savoir comment passer la porte mais pour cela je dois aller dans le futur, dit-il.
– Ne nous abandonnez pas, Docteur, supplia Rosita.
– Quittez cet endroit, prenez le corps de Frederick et partez le plus loin possible !
Il rentra dans le TARDIS qui disparut.
– DOCTEUR ! hurla Rosita.
SECONDE PARTIE
Le TARDIS apparut en pleine nuit dans une rue de Londres au 21ème siècle devant le laboratoire du professeur Malcolm Taylor, les retrouvailles avec son ami furent chaleureuses puis il lui dit pourquoi il était venu le voir.
– Waouh, fit Malcolm en tournant le CD-ROM que le Docteur venait de lui donner entre ses doigts, waouh ! Vous pensez vraiment que je suis l’homme de la situation ?
– Un homme qui donne son nom à une unité de mesure qui permet de calculer des longueurs d’ondes de 10 KHz se propageant en quatre dimensions est pile la personne qu’il me faut.
Les oreilles de Malcolm rougirent et il émit un gloussement.
– Au boulot, mon ami, ajouta le Docteur.
Malcolm sourit béatement puis il inséra le CD-ROM dans son ordinateur, l’écran afficha un cube vert qui tournait sur lui-même avec une succession de symboles étranges sur ses faces qui défilaient rapidement ainsi qu’une colonne également verte avec des lettres et des chiffres qui ne semblaient n’avoir aucun sens.
– Nom de Dieu ! Mais qu’est-ce que c’est que ça ?
Ils fixèrent l’écran, Malcolm était comme fasciné par ce défilement de symboles.
– Le Skasis Paradigme ou théorie universelle est une équation qui une fois résolue permet de maîtriser l’ensemble de la mécanique universelle. Le temps, l’espace et la matière universelle, tout serait sous le contrôle de celui qui aurait hacké le paradigme, expliqua le Docteur. Il y a quelques temps des Krillitanes ont forcé des enfants à résoudre ce code, j’ai contrecarré leur plan, bien sûr.
– Et aujourd’hui vous voulez que je résolve l’équation ? demanda Malcolm.
– C’est exactement ça...
– Mais ce n’est pas dangereux ?
– Très dangereux, croyez-moi. J’ai pesé le pour et le contre et longuement hésité avant d’en arriver à cette solution mais il n’y a pas d’autres moyens.
– Heu... vous avez bien dis que les Krillitanes avaient utilisé des enfants ?
Le Docteur s’ébouriffa les cheveux.
– En plus d’une intelligence scientifique, il faut l’imagination d’un enfant pour hacker le Skasis Paradigme. Vous comprenez maintenant pourquoi vous êtes l’homme qu’il me faut.
– Ho ! fit Malcolm, il se frotta les mains et pianota sur son clavier, les yeux fixés sur l’écran.
Deux heures plus tard on entendait le bruit du rythme effréné des touches du clavier avec de temps en temps celui provoqué par les roulettes d’une chaise de bureau lorsque le Docteur, assis dessus, s’amusait à la faire glisser de droite à gauche derrière Malcolm car il s’ennuyait.
– Vous pouvez arrêter de faire ça, c’est agaçant ! ronchonna Malcolm. Et puis je voulais savoir, pourquoi ne résolvez-vous pas ce code vous-même ? Vous devriez en être capable.
– Ça ne m’aurait pris que quelques secondes en fait, mais c’est justement parce que j’en suis capable que je ne veux pas le faire. Imaginez-moi, un Seigneur du Temps, avec un tel pouvoir. Il y a peu de temps je me suis pris pour un Dieu et j’en ai payé le prix...je...je ne veux pas recommencer...
– Pourtant si je réussis vous allez quand même utiliser le Skasis ?
– Une seule et unique fois après je le détruirai, mais avant tout vous devez hacker le code alors dépêchez-vous !
– Oh oui pardon, je m’y remets tout de suite !
Trois heures de plus s’étaient écoulées, le Docteur faisait tourner sa chaise, la tête en arrière et le Tournevis Sonique en équilibre sur son nez lorsque soudain l’ordinateur se mit à biper.
– Haha ! s’exclama Malcolm.
Le Docteur sursauta, il rattrapa le Tournevis de justesse et se précipita vers l’écran.
– Bon alors, voyons ce que cela donne, dit-il en mettant ses lunettes.
Le cube vert s’était arrêté de tourner et en bas de l’écran il y en avait d’autres plus petits avec un symbole différent dessus.
– Malcolm vous êtes brillant, vous avez réussi ! Maintenant je m’occupe du reste, reculez !
– Qu’est-ce que vous comptez faire exactement, comment voulez-vous combattre les Cybermen avec le Skasis.
– Oh Malcolm je peux tout faire, vraiment tout... Je contrôle la mécanique universelle, je peux réaliser mes désirs les plus fous... Rose... Gallifrey...
Le Docteur semblait perdu dans ses pensées.
– Docteur ? appela Malcolm. Docteur ?
– Désolé, je pensais à... où en étais-je ? Ah oui, vous me demandiez ce que je comptais faire avec le Skasis Paradigme ? Eh bien je vais briser la première loi du temps et créer un vortex.
– Heu... dans mon laboratoire ?
Le Docteur ne lui répondit pas, il pointa le Tournevis Sonique sur l’ordinateur et l’actionna. Il y eut d’abord une rafale de vent, Malcolm cria de terreur, des dossiers et des feuilles s’envolèrent puis le vortex se matérialisa au centre de la pièce. Un homme le traversa et apparut au milieu du laboratoire. Il avait de grandes oreilles et un long nez, ses yeux étaient exorbités et il regardait tout autour de lui. Apparemment il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, il dévisagea le Docteur et Malcolm puis il sourit d’une oreille à l’autre.
– Fantastique ! s’exclama-t-il.
– Qui est-ce ? demanda Malcolm.
– C’est le Docteur, enfin l’ancien... celui qui était là avant moi, expliqua le Docteur.
– Comment et surtout pourquoi as-tu fait ça ? lui demanda l’autre Docteur.
Le Docteur lui expliqua la situation de 1861 et comment il avait fait pour le refaire revenir.
– Je vois, il faut empêcher les Cybermen d’envahir le monde, alors qu’est-ce qu’on fait là discuter ? Il faut partir tout de suite, l’ami ! dit l’autre Docteur en souriant.
Le Docteur sourit également.
– Je suis désolé Malcolm mais comme je vous l’ai dis, je vais détruire le Skasis.
– Mais comment... ?
Malcolm n’eut pas le temps de finir sa phrase car il couina de frayeur lorsque le Docteur fit imploser l’ordinateur avec le Tournevis Sonique.
– Dites au capitaine Magambo de vous en repayer un neuf !
– Bien, en route, dit l’autre Docteur.
– Attendez ! Si j’ai bien compris vous allez refermer un Vortex ? Alors ceci peut vous aider, dit Malcolm en sortant un boîtier métallique d’un des tiroirs de son bureau. Après ce qui s’est passé à Pâques j’ai mis ça au point. C’est un système portatif pour refermer les vortex, je l’ai baptisé le « Taylorofaille ».
Les deux Seigneurs du Temps s’activèrent sur la console du TARDIS pour repartir en 1861 et malgré la gravité de la situation, ils ne pouvaient s’empêcher de plaisanter.
– Tout ça me rappelle le bon vieux temps avec Omega, dit l’autre Docteur.
Le Docteur pouffa de rire et contempla son nouvel ami en réalisant qu’il ne serait plus jamais seul : il avait trouvé le compagnon qui pourrait le suivre dans chacune de ses aventures, c’était l’être qu’il avait toujours recherché.
– À quoi penses-tu ?
– Aux pluies de météorites, la Nébuleuse du Scorpion, la Galaxie d’Andromède, aux planètes encore inconnues et bien d’autres choses. Je pense à tout ce qu’on va vivre, toi et moi, une fois que cette histoire avec les Cybermen sera terminée. Les deux Docteurs voyageant à travers le temps et l’espace dans leur TARDIS !
Le vaisseau atterrit dans St James’s Park et ils se précipitèrent vers le vortex. Ils posèrent leur main dans les renfoncements qui encadraient la porte, le champ de force disparut aussitôt et la porte se désintégra. Le vortex se trouvait à quelques pas devant eux.
– Éliminer ! Éliminer ! fit une voix métallique.
Deux Cybermen s’approchèrent d’eux, le bras tendu prêt à les tuer.
– Bonjour, comment allez-vous ? demanda l’autre Docteur un large sourire.
Puis il sortit un tube de sa poche et l’actionna, un rayon d’énergie électrique en sortit qu’il dirigea sur les deux robots dont la tête explosa.
– Un info-tube ! s’exclama le Docteur.
– Je l’ai trouvé qui trainait par terre dans le TARDIS, je me suis dis que ça pourrait être utile.
– Tu es brillant !
Le Docteur sortit le Taylorofaille, il l’activa et le vortex se referma. Il eut une dernière pensée pour Jackson et Frederick puis il repartit en direction du TARDIS avec l’autre Docteur.
– ARGH !
Le Docteur se retourna vers son ami qui venait d’hurler, un Cybershade l’avait attaqué dans le dos et lui avait transpercé le torse avec le bras.
– NON ! cria le Docteur.
Le Cybershade retira son bras dans un jaillissement de sang et se précipita vers lui avant de se faire exploser la tête lui aussi par l’info-tube que l’autre Docteur avait activé avant de s’effondrer.
Le Docteur allongea son ami à l’intérieur du TARDIS, il respirait anormalement et de manière saccadée.
– Je vais te sauver ! dit le Docteur. Je t’en fais la promesse.
Il essaya de comprimer la plaie, ses mains étaient recouvertes de sang mais il n’arrivait pas à arrêter l’hémorragie.
– Ne me laisse pas, je t’en supplie !
– Tu... tu ne peux... plus rien f...faire pour moi... parvint-il à dire.
– Mais ...mais nous devions voyager dans tout l’univers, sanglota le Docteur.
– Ce... ces quelques heures passées avec toi... étaient fan... fantastiques... tu...tu m’as promis de me sauver mais je... je te libère de ta promesse...
Il rendit son dernier souffle et mourut, le visage exprimant le sourire qu’il affichait toujours. Le Docteur le serra contre lui en pleurant à chaudes larmes.
ÉPILOGUE
Quelque part dans l’espace le TARDIS se trouvait en orbite d’une étoile, dans l’encadrement de la porte de la cabine de police le Docteur regardait, les mains dans ses poches, le corps de son ami tomber lentement et majestueusement, attiré par la force de gravité de l’étoile. C’était la sépulture la plus noble qu’il pouvait lui offrir.
Le Docteur se sentait plus seul et plus triste que jamais.
Commentaires
Je suis d'accord avec certains autres commentaires sur le fait que tu aurais du développer plus le passage concernant la confrontation Cybermen-Docteur.
Cependant j'aime ta manière de rédiger ton récit, en lisant j'avais vraiment l'impression de regarder un épisode du Docteur, en le voyant évoluer sous mes yeux. Donc Bravo pour la narration.
De plus, de toutes les fictions du concours c'est dans la tienne que je retrouve le plus la personnalité du Docteur : les petites mimiques que tu as décrite - qui ont souvent été oublié - mais aussi la manière de parler et de se comporter vis à vis des autres.
Enfin bref, ta fiction reste pour moi la meilleur car c'est la seule que j'arrive à percevoir comme un épisode de la série
J'ai lu ton recit Ludovic,ton idée est interessante,mais celui-ci est en partie raté!A ce que j'ai appris les fanfictions ont un nombre de mots limité!Alors pourquoi s'encombrer avec du superflu tel que le passage dans le park et les policemens ou celui du dialogue entre Malcom et le docteur!Je suis du même avis que bluebox;trucider les personnages de la serie c'est raccourcir la longévité de celle-ci!!Comme bluebox la remarqué,le dénouement entre les cybermens et le docteur est vraiment trop bref!Il aurait été beaucoup mieux d'épiloguer sur cette partie que tout le reste qui est en fait mineur!En plus il y a une incohérence dans ton récit;comment le second docteur peut il etre present à St James Park alors que le docteur principale à fermer le paradigme spatio-temporel!?Et de plus tu le fais claquer;c'est sordide!!Tu est un bon narrateur et continu tu feras certainement un bon écrivain!
Euh... il est possible que j'ai mal lu, mais à un moment, tu parles d'un CD-Rom. Il sort d'où?
Sinon, c'est une fanfiction sympathique, bravo!
Ludovic, l'incarnation n'était pas de futur ni de passé : il s'agissait du Doctor sans la capacité de se régénérer. J'espère que mon anayse vous aidera à mieux vous concentrer sur le complot de vos histoires...et de toujours garder en tête l'objet de vos histoires. Rien ne vous empêche à rédigér votre écrit et de la re-soumettre ^^
Je te remercie pour ton analyse Michael, c'était très instructif venant de la part de quelqu'un qui s'y connait
c'est vrai que les Cybermen ne sont pas très présent mais c'était à cause de la limite des mots, j'avais déjà supprimer beaucoup de paragraphes
le petit truc c'est que tu crois que l'autre Docteur est l'incarnation futur alors qu'il s'agit de l'ancienne ( Christopher Eccleston).
Deuxième partie de ma anlaysis.
Alors, le Docteur, Rosita et Frédérick sont de retour à St James Park pour récupérer le corps de Jackson. Cela commence très bien et vous décrivez la situation très bien surtout lorsque vous montrez la douleur du jeune Frédéric, et aussi le scène entre le médecin et le policier est très crédible et bien écrit (en particulier la référence à John Brown) qui est très amusant.
« “Excusez-moi, » demanda le second policier, ne seriez-vous pas Mr John Brown par hasard. « Hé ! » s’exclama le Docteur. Est-ce que j’ai l’air d’un écossais ? »»
Cependant, il semble que Rosita et Frederick oublient très vite le corps de Jackson Lake parce que nous sautons soudain devant le champ de force. Nous ne pouvons qu'imaginer ce qui s'est passé sur le corps de Jackson Lake ... et si Rosita et Frederick ont eu la chance de pleurer sa mort. Cela semble non seulement comme une occasion manquée, mais très irrespectueux envers la mémoire de Jackson Lake.
«…le Docteur examina ce dôme magnétique avec son Tournevis Sonique. Ils trouvèrent une sorte de porte en verre encadrée de chaque côté par un rectangle avec un renfoncement en forme de main humaine…»
Pour moi, c'est le moment dans votre histoire où vous vous perdez dans votre écriture et tout va de mal en pire. Ce champ de force étrange dans la forme d'une main que le Docteur informe Frederick et Rosita s'agit de la technologie des Daleks semble être très mal conçue. Pourquoi serait -il qu'un champ de force avec une porte en forme d'une main humaine existerait-il? Et pourquoi les Daleks ont-il créé une telle technologie? Et comment arrivent-t-ils, que les Cybermen le possédent? Ce n'a absolument aucun sens du tout et en plus vous n'avez pas fourni aucune explication pour bien répondre à ces questions. Puis, les évènements deviennent encore plus confus comme l'histoire se déplace alors vers le laboratoire de Malcolm Taylor à l'avenir. Là encore, vous introduisez un personnage déjà établie dans l'univers de Doctor Who, qui semble une solution trop facile - et ce qui, pour moi, manque de l'originalité. Pour Rosita, on n'entend plus rien d'elle, ce qui me mène à me demander pourquoi elle avait été inclus en premier lieu.
« Le Skasis Paradigme ou théorie universelle est une équation qui une fois résolue permet de maîtriser l’ensemble de la mécanique universelle. Le temps, l’espace et la matière universelle, tout serait sous le contrôle de celui qui aurait hacké le paradigme, expliqua le Docteur. Il y a quelques temps des Krillitanes ont forcé des enfants à résoudre ce code, j’ai contrecarré leur plan, bien sûr…»
Ce qui se passe dans le reste de l'histoire est tout aussi déroutant que les paragraphes précédents, Ludovic. Vous présentez à nouveau un concept tiré de la série - dans cet instance, Le Skasis Paradigme et bien que les dialogues entre Malcolm et le Docteur ne soient bien écrit, il ne change rien au fait que, en ce qui concerne la compétition, vous avez construit votre histoire sur des références et des idées tirées de la série déjà diffusée (et le plus pire c'est que vous avez aussi introduit la régéneration futur du Docteur en tant que résolution - et puis vous l'avez assassinée). Comme résultat, votre histoire ne conforme pas aux reglements du concours ce qui dit, très clairement, que les fanfics doivent s'agir des histoires originales montées de toutes pièces mettant en scène les Cybermen qu'il que vous n'avez pas avoir pris au sérieux. Au bout du compte, votre histoire ne consiste qu'une lutte entre le Docteur et les Cybermen, au contraire, il s'agit d'une très longue séquence de références à la série avec des personnages déjà crées, qui a pour complot, l'ouverture d'une porte dans un champ de force - et les Cybermen ne sont donnés qu'un rôle mineur dans cette situation.
Tout d'abord, il faut préciser que je lis des romans Doctor Who depuis plus de trente ans. J'ai donc une bonne compréhension de tous les éléments qui sont nécessaires pour faire une bonne fiction.
«La neige tombait dru en cette fin d’année 1861, il faisait nuit depuis plusieurs heures mais les rues du quartier du Westminster étaient animées…»
Un paragraphe d'ouverture très intéressante, Ludovic, qui me plonge immédiatement dans le Londre à l'époque des victoriens. J'aime vraiment le fait que vous donnez les historiques détails de ce quartier de Londres. Ceci montre que vous avez beacoup pensé à l'emplacement de l'histoire. Je me demande toutefois, à la réflexion, si ce n'était peut-être pas un petit peu plus trop et s’il aurait été préférable de progresser à l'action de l'histoire beaucoup plus tôt, c’est-à-dire, la poursuite des deux hommes dans St James's Park par un Cybershade et un Cybermen.
«Tuez-moi si vous le voulez mais cela ne servira à rien, il vous retrouva et vous fera disparaître comme la dernière fois... ARGH ! Le Cyberman posa sa main sur l’épaule de l’homme, une décharge électrique lui parcourut le corps et il s’effondra…»
Il s'agit d'une bonne scène, Ludovic, et un très bon moyen de mettre fin au paragraphe d'ouverture - et bien que ce ne soit un scène très traditionnel et familier que vous avez créé, c'est néanmoins très aguichant. En fait, J'aime la familiarité du scène et je trouve qu'il met en place parfaitement l'intrigue et le suspense que me donnent envie de continuer de lire. Ceci dit, je dois dire que le «ARGH» était un bout de dialogue que je trouve était très mal choisi car il réduit votre écriture au même style de celle des bandes dessinées. Il est toujours préférable de ne pas inclure ces genres d'exclamations dans votre écriture.
« Le TARDIS était balloté de tous les côtés et le Docteur avait du mal à ne pas se retrouver le nez à terre…une secousse plus violente que les autres lui fit perdre l’équilibre et il trébucha…Iil se releva en se massant le front…il ne savait pas pourquoi il se trouvait ici mais il n’y avait qu’un moyen de le connaître…»
Dans cette scène, vous introduisez Le 10ème Doctor. C'est une belle petite scène courte, et bien très bien écrit, mais, c'est dans cette scène que je trouve le premier problème grave avec votre complot, Ludovic. Il n'y a jamais aucune explication pourquoi le TARDIS a été forcé d'atterrir (à moins que je ne me trompe) et par conséquence cette scène n'a aucun lien avec les évènements qui ont déjà eu lieu et les événements qui se suivent.
«Lorsqu’il sortit… un jeune homme l’interpella : Hé vous ! Ne restez pas là, courez !....Ils arrivèrent à Victoria Street et entrèrent dans une maison élégante…l’important c’est de me dire ce que nous fuyions dans le parc…Frederick passa l’heure qui suivit à expliquer au Docteur comment son père et lui avait découvert le retour des Cybermen…trois jours plus tôt une rumeur circulait comme quoi il y avait eu des disparitions aux alentours de St James’s Park, Jackson Lake et son fils avaient décidé de mener leur enquête. C’est en investiguant dans le parc qu’ils les rencontrèrent, ils les suivirent et arrivèrent devant un champ de force protégeant une faille spatio-temporelle qui leurs permettait de revenir dans cette univers…Les Cybermen nous ont vus ce soir, nous avons été poursuivis puis mon père s’est fait avoir. Il m’a dit de m’enfuir, j’ai couru aussi vite que je le pouvais...puis après avoir fini son histoire, il se mit à sangloter. On doit récupérer le corps de ton père, Freddy, on va y aller tous ensemble, ajouta Rosita.»
Je pense que c'est ici où le problème fondamental avec votre histoire se trouve, Ludovic. Bien qu'il soit certainement agréable et inattendu que le Doctor rencontre Rosita et Frederick à nouveau (et il ya un moment agréable entre Rosita et le Docteur), il aurait été mieux si vous aviez créé une idée originale pour ramener les Cybermen à Londres. Au lieu de cela, vous donnez un résumé très précipité du complot de The Next Doctor, raconté par Frederick au Doctor. Il aurait été beaucoup mieux si vous aviez expliqué un peu plus sur ceux qui avaient été enlevés par les Cybermen et la raison de leur enlèvement. Il est également peu croyable que Frédéric serait en mesure de comprendre le concept d'un vortex spatio-temporel. Il y a aussi un autre grand problèm dans ce scène. La mort de Jackson Lake. Je crois c'est une erreur de tuer les personnages des autres écrivains. C'est bien de les faire apparaitre dans des aventures originales, mais, de les assassiner, c'est injuste envers les auteurs originaux.
(la suite à venir prochainement)
Michael Morris
Bon, c'est moi qui suis rabat-joie mais je n'aime pas quand les gentils meurent, surtout ceux qu'on a sauvé précédemment. pauvre Frédéric! Et Rosita qui se retrouve seule! C'est vraiment triste.
bravo ludovic, c'est super et puis deux doctor c'est brillant !