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Qu'est-ce qui vous a attiré dans Single Father ?

Tout d'abord, et avant tout, le script. C'est juste un de ces scripts qui sont arrivés complètement formé. La façon dont il parle de la vie familiale et la façon dont Mick [Ford] attire les personnages des enfants est tellement admirablement fait.

C'est drôle, vrai et intelligent. J'ai eu la chance d'avoir vécu  ça en couple auparavant, mais c'est tellement rare. Lorsque ces joyaux arrivent, vous n'avez qu'à dire «oui» tout de suite.

Qu'est-ce qui sur le script de Mick Ford rend unique Single Father à la télévision?

Je pense que c'est juste étonnamment accessible - que vous ayez des enfants ou non, c'est très reconnaissable. Il se sent très humain et très réel et les personnages sont si bien établis dans le script, je pense que nous avons été extrêmement chanceux avec le casting, ce qui signifie simplement qu'ils ont créé ce petit monde parfait. Toutes les bizarreries de la vie familiale sont là.

Comme le drame commence par une mort, diriez-vous que c'est une déchirure ?

Cette partie du sujet est inévitablement très émouvante. Mais ce qui est beau sur ce script est de savoir comment, parfois, c'est brutalement insensible. Plutôt que de voir les personnages pleuraient et poussaient des cris nous nous projetons 10 semaines plus tard.

Nous nous retrouvons au moment où les événements commencent à revenir à la «normale». C'est un moment où tout le monde essaie de passer à autre chose mais ce n'est tout simplement pas aussi simple que cela.

Bien sûr, il s'agit d'une mère de quatre enfants qui meurt dans un accident de la route, naturellement c'est triste - mais la façon dont il a été écrit et réalisé vous sentirez immédiatement une partie de ce monde où la vie se passe, la vie continue.

Comment décririez-vous Dave ?

C'est un gars plein d'amour qui s'est engagé vis à vis de sa famille et travaille dur. La vie se passe juste pour lui d'une manière qu'aucun de nous n'imaginait qu'il pouvait y faire face. Il est projeté dans une situation qu'il n'aurait jamais pu imaginé et c'est tout simplement faire face et tenter d'être un père.

Dave a toujours compté sur Rita pour définir sa paternité et ses compétences parentales. Alors, quand elle meurt, il dérive dans un premier temps. Il n'a pas été un mauvais père par un effort d'imagination, mais il a été un partenaire dans le rôle parental et tout à coup il est le seul appui. C'est énorme pour lui et si difficile d'imaginer comment on pourrait faire face à un tel changement radical.

Dave est choqué par ses sentiments grandissants pour Sarah ?

Je pense que tout arrive comme un choc pour Dave dans ce drame. Il est mis dans la situation la plus difficile qu'on puisse imaginer, lorsque sa femme meurt subitement.

Il ne sait pas comment faire face à la mort de Rita dans un premier temps. Les choses se compliquent pour Dave quand il commence à développer des sentiments pour Sarah et puis, bien sûr, il découvre les secrets du passé de Rita.

Il passe par ces changements incroyables d'émotions très rapidement. Il est forcé de suivre sa vie, tout est hors de son contrôle. Et tout le temps, bien sûr, il essaie d'être un bon père et essaie de bien faire les choses, mais, fidèle à la vie, il est rattrapé par son propre manque d'objectivité.

Est-ce la première fois que vous travaillez avec Suranne Jones ?

C'est une première pour Suranne, contrairement à Laura Fraser, qui joue ma femme, Rita - nous avions travaillé ensemble  deux fois avant dans Casanova et He Knew He Was Right. Cela s'est avéré être une dynamique utile car Suranne était quelqu'un que je connaissais moins bien et elle est devenue une énorme partie de ma vie pendant le tournage et cela ressemble à la façon dont Dave et Sarah évoluent ensemble.

Suranne est adorable, il est facile et amusant de passer du temps avec elle. Tout a fonctionné parfaitement, mieux que je ne pensais.

Avez-vous déjà joué un père avant ?

Pas à ce niveau, non.

J'ai joué un père dans Recovery il y a quelques années, mais dans Single Father, Dave a beaucoup d'enfants. C'était nouveau pour moi et travailler en étroite collaboration avec de nombreux enfants a également été nouveau pour moi.

Comment était-ce de travailler avec les enfants ?

Nous avons été tellement chanceux d'avoir les enfants que nous avons eu. J'étais un peu nerveux de travailler avec les enfants parce que c'est une grande partie de l'histoire - ça a été à temps plein sur le calendrier du tournage de huit semaines et je n'étais pas sûr de savoir comment ils allaient réagir à cela.

Mais il n'y avait aucune raison de s'inquiéter, comme le directeur [Sam Miller] a pris beaucoup de précautions dans le casting et a pris les enfants les plus brillants avec une panoplie de personnalités individuelles. Chris (qui joue Paul) et Rob (qui joue Ewan) ont vraiment appris à être frères - une minute ils étaient les meilleurs des compagnons, le lendemain, ils se repoussaient l'un l'autre.

Ils voulaient le faire, ils ont vu ce que c'était d'être sur le plateau, fait tout ce qu'on attendait d'eux et travaillé vraiment dur au point de mettre les professionnels au tapis pour être honnête.

Et c'est vrai que vous avais jouer aux bowling avec votre «famille» avant le tournage a commencé ?

En effet. Nous avons tous eu un tel fou rire. C'était drôle parce que au début nous avons essayé de façonner un lien familial pour essayer de faire en sorte que le drame soit aussi réel que possible.

Au lieu de longues répétitions sur le plateau, nous avons juste traîné et appris à se connaître en jouant notamment au bowling ou au football dans le parc.

Les avez-vous battu au bowling ?!

Eh bien, ce n'est pas que je n'ai pas gagné, vous comprenez, ils ont reçu des "bumpers" (pare chocs, surement pour éviter que la boule ne tombe sur les côtés) pour les aider, ce que j'ai trouvé très injuste, franchement !

Je leur ai dit que j'avais été le 'Champion Ecossais de Bowling de moins de 17 ans' juste pour les énerver - mais cela n'a pas semblé fonctionner. Mais, à la fin de la journée, ils avaient le "bumpers" pour les aider - non pas que je soit amer, ou en concurrence contre les enfants. Je ne voudrais pas que vous pensiez ça !

Comment avez-vous trouvé ça de travailler de nouveau en Ecosse ?

C'est toujours un plaisir d'être de retour à Glasgow. C'est une belle ville - une grande ville. C'est lorsque je reviens que je me rends compte combien j'aime ça. Les gens sont tellement gentils à Glasgow. C'était donc un plaisir de rester pendant une période prolongée pour le tournage, notamment parce que j'ai réussi à avoir accès à la famille.

Avez-vous des moments mémorables du tournage ?

Eh bien, disent-ils jamais de film avec les enfants et les animaux - j'ai eu les deux d'un seul coup sur Single Father ! Il a été plus facile de travailler avec les enfants qu'avec le chien, pour être honnête. En toute justice, si, le chien était incroyablement doux, une charmante petite bête. Elle ne se retrouve pas dans toutes les scènes qu'elle aurait dû faire mais ce n'est pas qu'elle n'était pas bon acteur, vous comprenez. Mais il est certain qu'elle n'a pas toujours fait comme on lui a dit.

Au-delà de Single Father, sur quoi d'autre travaillez-vous ?

Je tourne un film de vampire appelé Fright Night au Nouveau-Mexique à l'heure actuelle, qui est un remake du film de 1985.

Je joue un personnage appelé Peter Vincent, qui est un illusionniste de Las Vegas qui se trouve également être un expert sur les vampires. Et, comme au théâtre, j'ai passé beaucoup de temps dans des costumes très serré !