posté le 05-02-2011 à 00:22:45

Concours Fanfiction : Cybermen des Sables by V.L.Arkaillon

Voici la troisième Fanfiction proposée pour le concours^^

Encore une fois, et je crois que je vais le dire à chaque nouvelle histoire, les auteurs sont fantastiques et inspirés et nous offre un voyage différent et brillant à chaque fois, et c'est encore le cas avec ces Cybermen des Sables écrit par V.L.Arkaillon^^

Bravo et bonne lecture !

 

 

 

CYBERMEN DES SABLES

 

 

 

 

 

 

 

Cette histoire se déroule peu de temps après « Smith, la Montre et le Docteur ». Le Docteur est donc embarqué avec Martha dans le Tardis.

 


« Ce que je pense de Napoléon ? s’étonna Martha. Eh bien… c’était un grand conquérant, l’Empereur de France…Il a fait
   Austerlitz, Waterloo… Tout le monde connait l’histoire.
   - Ah oui ? s’enquit le Docteur. Et quel était son plat préféré ?
   - Je vous demande pardon ?
   - Ahah ! Tout le monde connait l’histoire, hein ? Allez ne faites pas cette tête, je vous emmène le voir ! Direction le
     XIX°siècle: la Campagne d’Egypte ! Le Sphinx, le soleil…Vous allez voir, il est gentil quand il est jeune. Bon, après le pouvoir
     lui monte un peu à la tête, mais bon. Techniquement il me doit un service, une longue histoire… Enfin, on ne devrait pas
     tarder à atterrir.
Et c’est ainsi que le Tardis se matérialisa dans les sables du désert.
   - Allez-y, lança le Docteur à Martha avec un grand sourire à la bouche, allez voir dehors.
Et elle se précipita vers la porte, l’ouvrit, et… tomba nez à nez avec deux fers de lance. C’était deux soldats, au teint basané, chauves, qui n’avaient pour tout vêtements que des pagnes à la taille et des bracelets dorés aux poignets.
Le Docteur dit:
   - Heu… Vous allez rire, Martha, mais on est un peu en avance. De trois mille ans, en fait.
   - Vous voulez dire qu’on est dans l’Egypte Ancienne ?
   - Pas trop déçue ?
   - Bien sur que non ! Quand j’étais petite, Léo n’arrêtait pas de…
L’un des gardes l’interrompit:
   - Sortez d’ici tout de suite, pas de mouvement brusque ! Vous serez conduits chez le maitre des lieux.
Obéissant, le Docteur et sa compagne sortirent doucement du Tardis, refermèrent soigneusement la porte pour ne laisser personne entrer, et suivirent les gardes. En fait, ils les devançaient, car chaque garde était derrière eux et collait la pointe froide de sa lance dans leur dos.
   - Et peut-on savoir, demanda le Docteur, qui est le maitre des lieux ?
   - Sa Vénérable Altesse le Pharaon Ramsès II.
Les gardes les conduisirent dans un camp militaire, à peu près à un kilomètre de l’endroit où le Tardis avait atterrit, et s’arrêtèrent devant une tente ocre, plus grande que les autres. C’était apparemment celle du chef. Ils entrèrent. Le pharaon était là, impartial, assis sur un siège en ébène. Il tenait dans sa main un long sceptre argenté, et dans l’autre une sorte de petite statuette. Les gardes s’inclinèrent:
« Majesté, ces deux inconnus ont été surpris près du camp, probablement des espions.
   - Déclinez votre identité, lança sèchement Ramsès.
   - Oui, bonjour je me présente: je suis le Docteur. Et voici ma compagne: Martha Jones.
Le Docteur lui tendit chaleureusement la main mais le pharaon n’en fit rien. Il le dévisagea d’abord lui, puis Martha.
   - Une nubienne, hein ?
   - Ca vous pose un problème ? répliqua Martha.
   - Non, bien sûr que non. La Nubie est un de nos meilleurs alliés. Quant à vous, vous vous dites médecin ?
   - Oui, répondit le Docteur, tenez, voici mon papyrus de recommandation, tout est en règle.
Il lui tendit son papier psychique.
   - Ah ! Je vois ! Un grand prêtre d’Héliopolis ! Oui, nous avons bien besoin de médecins ici, en ces temps de trouble…
   - Pourquoi ? Que se passe-t-il ? interrogea le Docteur.
   - Comment ? Vous n’êtes pas au courant ? C’est la guerre voyons ! Pour la sauvegarde de la paix et contre l’invasion Hittite !
     Êtes vous idiot ?
   - Vous voulez dire que nous sommes à…
   - Qadesh ? reprit Martha. J’en ai entendu parler, c’est la grande bataille des Egyptiens contre les Hittites.
   - Vous n’êtes donc pas totalement ignorants, à ce que je vois. Vous savez tout de même qui je suis ?
   - Bien sûr, vous êtes Ramsès II.
Le Pharaon Ramsès II, reprit celui-ci avec un excès de fierté, descendant d’Horus chez les mortels ! Seigneur des Deux
Terres ! Maitre du Nil ! Vainqueur des Hittites ! Tachez de vous en souvenir !
   - Très bien, quant à moi, je suis le Docteur, fils de Gallifrey, Seigneur du Temps, Maitre du Vortex et vainqueur des Daleks !
     Alors, dit-il, malicieux, tachez de vous en souvenir !
Le roi avait, de toute évidence, été battu à son propre jeu. Le Docteur se réjouit de l’avoir remit à sa place.
   - Bien, dit Ramsès II, vexé, je vais vous conduire à la tente des blessés. Mais au fait, Docteur, quel est votre vrai nom ? Il
     n’était pas inscrit sur votre papyrus.
   - Eh bien…
   - Jonèsmis, le coupa Matha. C’est Jonèsmis.
   - Quel drôle de nom…

« L’avenir s’annonce bien sombre, dit le roi en traversant le camp militaire. On pourrait croire que nous pouvons écraser les
   Hittites sous notre nombre et notre avantage stratégique, mais il n’en est rien. De mauvais esprits se sont rangés dans les
   rangs ennemis. Les dieux nous abandonnent, les soldats souffrent d’un mal inconnu.
Ils entrèrent dans la tente que blessés partageaient avec cadavres.
   - Voyez quels démons peuvent faire des blessures dans ce genre, docteur Jonèsmis, et ce, sans la moindre arme:
     entièrement à mains nues ! Que pensez vous de cela ?
   - On dirait des marques d’électrocutions, fit remarquer Martha.
   - J’ai déjà vu cela quelque part…dit le Docteur. Mais c’est impossible !
Il sortit son tournevis sonique et l’appliqua sur la plaie.
   - Qu’est-ce que cet objet ? demanda Ramsès, désemparé.
   - C’est un…un truc de prêtre ! Ah ! Résidus électrostatiques d’amplitudes 25 ! Mais oui !
   - Est-ce que c’est une bonne chose, Docteur ?
   - Euh…oui, oui…
   - Mais pour de vrai ?
Il ne répondit pas. Tournant lentement son tournevis en l’air, il le dirigea vers Ramsès II, et, dès qu’il fut aligné avec celui-ci, le tournevis émit un bruit strident. Terrifié par l’objet, le pharaon en laissa tomber son sceptre pour se protéger le visage. Le bruit s’arrêta.
   - Ce n’est rien, Votre Altesse, quelques petites interférences… Bien. Je suis désolé, mais je ne peux rien faire pour ces
     soldats. Ils devraient quand même s’en sortir. Dites moi… où se trouve le camp ennemi ?

C’est à la nuit tombée que le Docteur et Martha quittèrent leur tente pour s’aventurer au milieu des sables.
« Le camp Hittite se trouve à trois kilomètres au nord, près d’anciennes mines de cuivre.
   - Alors on va dans les mines de cuivre ?
   - Bien vu ! Brillant, même !
   - Docteur, j’ai une question… Est-ce que nous recherchons des aliens ?
   - Pas vraiment des aliens. Ils viennent de la Terre, d’une Terre parallèle. Ce sont de vieux ennemis. Des Cybermen.
Martha s’arrêta net:
   - La bataille de Canary Wharf ! Il y en avait partout dans les rues !
   - Je sais, j’y étais. C’est moi qui y ait mis fin. Ils venaient de l’univers parallèle pour nous envahir, mais je les ai stoppés et
     enfermé dans le Void, avec les Daleks.
   - Le Void ?
   - Le vide entre les dimensions. On l’appelle aussi l’Enfer. Mais lorsque la Guerre du Temps à fait rage, le Void a été déchiré et
     certains ont put s’enfuir, comme le culte de Skaro, qu’on a pu rencontrer dans les années 50... Mais là, je crois que nous
     voilà à destination !
Ils se trouvaient en effet face à une immense falaise, percée ça et là de quelques entrées de galeries. Mais tous semblait désert dans les parages. Alors ils s’aventurèrent dans l’un des sombres couloirs qui s’enfonçait dans la roche. Le Docteur alluma une torche avec son tournevis sonique. Cela faisait presque une heure qu’ils avançaient sans dire un mot.
« Vous savez, Martha, les Cybermen sont plus que de simples robots, ce sont des humains, dont le cerveau est enfermé dans
   une enveloppe de métal. Toute leurs émotions sont canalisées, et… et laissez moi deviner, vous ne me suivez plus depuis
   dix minutes.
Il se retourna et constata qu’effectivement elle avait disparue. Il fit demi-tour en courant, dévalant les couloirs creusés à travers la roche.
« Marthaaa ! »
 

 

Il se stoppa net. Au détour d’une galerie, il y avait de la lumière. Il aboutit dans une large salle, où seuls trônaient quelques écrans de contrôle. Il se trouvait entouré par une quinzaine de Cybermen, peut-être plus, et au fond de la salle on apercevait Martha, bâillonnée et attachée à une chaise de métal. En bref, une bien mauvaise posture.
« Euhh…Salut ! fit il en agitant les doigts.
  - Effacer ! dirent en coeur les Cybermen, après quoi ils se précipitèrent sur lui.
D’un geste d’esquive, le Docteur sauta sur le côté en pointant son tournevis sur Martha, dont les liens se défirent. Elle le rejoignit sans rencontrer de résistance car, comme par enchantement, les Cybermen c’étaient immobilisés. Une voix métallique parvint de derrière eux:
  - La technologie ultrasonique est incompatible avec cette époque.
Et ce fut un Cybermen étrange qui s’avança vers eux. Il était semblable aux autres si ce n’est que son corps d’acier était entièrement doré.
   - Qu’est-ce que vous êtes ? demanda le Docteur. Cyber Leader ? Cyber Messager ? Cyber Lieutenant ?
   - Je suis le Cyber Pharaon.
   - Quoi ?
   - Les Cybermen se sont remis à jour en prenant l’environnement pour paramètre. Je suis le Cyber Pharaon. Et vous,
     identifiez vous.
   - Et bien…
   - Empreinte vocale analysée. Vous êtes le Docteur.
   - Vous allez me laisser en placer une, oui ?
Le Cyber Pharaon se tût.
   - J’aime mieux ça, dit le Docteur. Alors, première question: Qu’est-ce que des êtres entièrement fait en métal viennent faire
     à des millénaires de la technologie ?
   - Nous avons été envoyés en mission. Nous avons traversé le temps avec un manipulateur de vortex primaire et avons
     intégré cette époque pour rechercher un Cyber-vaisseau.
Il tendit un petit boitier dont le Docteur se saisit, lui jetant un bref coup d’oeil.
   - Très primaire, en effet. Tellement primaire que je ne crois pas que vous ayez fait tout un voyage dans de telles conditions
     pour un vulgaire vaisseau. Vous savez construire des Cyber Canons, des Cyber Monarques, des Cyber Générateurs.
     Pourquoi aller en chercher un ici ?
   - Toutes ces armes sont obsolètes. La notre est supérieure. La notre est le Cyber Obélisque.
   - Le Cyber Obélisque va s’élever !
Le visage du Docteur s’obscurcit.
   - C’est une légende.
   - Incorrect. Lorsque le Void a été éventré, nous avons été dispersés à travers le temps et l’espace. Le Cyber Obélisque a
     été perdu. Il est à présent retrouvé.
   - Docteur, qu’est-ce que c’est un Cyber Obélisque ?
   - La pire arme jamais créée. Imaginez un immense condensateur qui absorbe toute l’énergie d’un soleil, et ce jusqu’à ce qu’il
     implose. Imaginez ensuite qu’il concentre toute cette énergie. Il peut ainsi détruire des systèmes solaires entiers. L’arme a
     été perdue dès sa création et heureusement car sinon l’Univers ne s’en serait jamais remis.
Il se tourna vers le Cyber Pharaon:
   - Mais, si je puis me permettre, cela n’a pas de sens. Pourquoi, si vous avez découvert le Cyber Obélisque avoir pris part
     dans le camp des Hittites ?
   - Nous avions besoins de convertir de nouveaux soldats.
   - Non ! Vous n’espérez pas me faire gober ça ! Vous auriez très bien pu convertir des nomades ou kidnappé quelques
     paysans ça et là. Quelle est la véritable raison ?
   - Le Cyber Obélisque ne fonctionne pas sans la Clé.
   - Je le savais !
Il dévisagea sa compagne:
   - Vous savez Martha, quand j’ai dirigé le tournevis vers le Pharaon -le vrai, pas le Cyber- il a grésillé et j’ai mis ça sur le
     compte de petites interférences. Bien sûr, j’avais menti, en fait…
Il s’adressa aux Cybermen:
   - En fait, vous autres, enfermés dans vos carcasses métalliques, avec tous vos circuits et vos puces, vous avez oublié un
     détail fondamental !
   - Que voulez vous dire ?
   - Quand vous capturez le Docteur -il se saisit du boitier- ne le laisser jamais avec un manipulateur de vortex !
Et en un éclair ils disparurent.

Ramsès II n’en crut pas ses yeux. Ces deux étranges voyageurs, qui avaient eu l’audace de se rendre au camp Hittite, venaient d’apparaitre sous ses propres yeux.
« Mais quelle est cette magie ? Docteur Jonèsmis, sont-ce là vos pouvoirs de grand prêtre ?
   - Sans vouloirs vous affoler, Majesté, ce sont des pouvoirs démoniaques, mais je vous expliquerai ça plus tard si vous voulez
     bien ! Votre sceptre…
   - Quoi mon sceptre ? C’est le symbole de mon pouvoir, voyons ! Signe de ma descendance divine. L’or est le sang des dieux
     et l’argent leur chair.
   - Pourtant ce métal n’est ni de l’or ni de l’argent. On dirait plutôt un cyber alliage. Depuis quand l’avez-vous ?
   - C’est un héritage royal, il va de pharaons en pharaons !
   - Et bien je connais un autre pharaon qui aimerait bien l’avoir !
Il le passa au crible avec son tournevis.
   - Signal Bêta. Ils arrivent.
Soudain un soldat se précipita dans la tente:
   - Maitre, maitre ! Les unités ennemis sont à nos portes ! Ils semblent venir de l’au-delà !
Au dehors, la bataille faisait rage. Un vibrant « Effacer » résonna dans l’air, indiquant que les Cybermen étaient proches. Soudain, la toile de la tente fut déchirée: le Cyber Pharaon venait d’entrer. Réagissant au quart de tour, Ramsès II se saisit de son glaive de combat et l’enfonça prestement dans le torse de l’ennemi. Celui-ci, poussant un cri, s’écroula.
   - Meurt, envoyé des ténèbres, et dit aux dieux que mon heure n’est pas encore venue.
   - Attention ! s’écria Martha.
En effet, durant la courte diversion que faisait la mort du chef Cyber Pharaon, un autre Cyberman s’était emparé du sceptre, la Clé.
   - Téléportation d’urgence !
Et il disparut. Partout dans le camp, les Cybermen encore en état se replièrent également. Puis plus rien.
   - C’est l’aube, dit Ramsès. Râ se lève à nouveau, ayant vaincu les esprits de la nuit.
   - Non, répliqua le Docteur. Les Cybermen se sont repliés uniquement pour porter l’assaut final. Et le Cyber Pharaon a beau
     avoir été détruit, ils en ont déjà télécharger un autre à l’heure qu’il est.
En effet, dès qu’il eut achevé ses paroles, le sol se mis à trembler. Loin, très loin vers l’horizon, on voyait s’élever une immense flèche pointant droit sur le soleil.
Martha était ébahie:
    - Ce…ce truc fait au moins un kilomètre de hauteur !
    - Oui, et le mécanisme devrait bientôt se mettre en marche. Il doit aspirer l’énergie du soleil pour se charger, et ça, c’est
      très mauvais pour nous.
    - Alors, s’est fini ? On a perdu ?
Le Docteur sourit de toutes ses dents.
   - Jamais de la vie ! Le manipulateur est connecté aux Cybermen, il fait partie intégrale de leurs circuits! Autrement dit, les
     coordonnées sont dedans…
   - …Et on a plus qu’a les rejoindre ! finit Martha.
Tous deux posèrent leur main sur le boitier.
   - Attendez, intervint Ramsès. Je vous accompagne. C’est mon pays qui est en jeu, et si même les dieux sont impuissants, il
     est de mon devoir d’essayer de le sauver.
   - Dans ce cas, dit le Docteur, allons-y !

Le Cyber-Obélisque, lorsque le Void se déchira, fut expédier loin à travers le temps. Il s’était écrasé dans le désert et avait été enseveli sous les sables, oublié de tous. Du moins jusqu’à aujourd’hui, car il culminait à présent à des milliers de mètres d’altitudes. Un immense faisceau jaillissait de son extrémité et petit à petit il se gorgeait de l’énergie fournie par l’astre du jour.
   - Regardez, fit Martha, c’est comme si… comme si il rétrécissait.
   - C’est le cas. Pour l’instant c’est à peine perceptible mais dans quelques heures, il sera sur le point d’imploser.
   - Quelle est donc cette abomination ? s’enquit Ramsès II.
   - La fin du monde… Du moins, si on ne fait rien.
Le Docteur, Martha et le Pharaon s’étaient téléportés dans une grande plaine désertique, suivant les Cybermen. Ils étaient recouverts par l’épaisse ombre de l’Obélisque, qui semblait toucher le ciel.
Se déplaçant lentement, le trio se rapprocha de celui-ci, autour duquel les Cybermen s’étaient regroupés.
   - Je dois atteindre la console centrale, expliqua le Docteur. Là où le nouveau Cyber Pharaon gère le flux solaire.
   - Ce Pharaon est le successeur de celui que j’ai tué ? demanda Ramsès II.
   - Pas vraiment, en fait ils en téléchargent un autre… Je vous expliquerais plus tard. En attendant, Votre Majesté, avez-vous
     toujours votre sabre ?
   - Comment l’abandonnerais-je au milieu de ces hordes barbares ?
   - Comme vous dites. Il faudrait se débarrasser du Cyber Pharaon et récupérer votre sceptre, la Clé, qui est encastré dans la
     console. Vous pensez y arriver ?
   - Eh bien, si je doit mourir, ce sera avec la fougue d’Horus.
   - Bon, je prends ça pour un oui.
Profitant d’une inattention des Cybermen, Ramsès, le Docteur et Martha s’introduirent dans le camp ennemi. Le Cyber Pharaon, connecté à la console permettant de gérer le flux photonique, ne vit même pas la lame traverser sa cuirasse.
   - Et maintenant, lança le Docteur, plus qu’a arracher la Clé.
Sa main rejoignit celle de Ramsès II sur le sceptre profondément enfoncé dans la console.
   - Un, deux et trois !
Le sceptre s’arracha comme on sort une épée de son fourreau, rompant les connexions électroniques. L’immense rayon qui jaillissait de l’Obélisque vira au rouge.
   - Ca a marché ! Le flux s’inverse, l’énergie retourne au Soleil! Et le Cyber Obélisque…
Comme pour répondre, la voix des Cybermen résonna:
   - Le Cyber Obélisque s’effondre ! Le Cyber Obélisque s’effondre ! Evacuation temporelle d’urgence ! Evacuation temporelle
     d’urgence !
Le visage du Docteur se décomposa. Dans un immense éclair lumineux, les Cybermen disparurent un à un.
   - Victoire de courte durée ! Les Cybermen fuient et vont s’attaquer à une autre époque. Tout cela n’aura… n’aura servi à
     rien.
La main de Martha se posa sur son épaule.
   - Je n’en serais pas si sûre à votre place ! Retournez vous.
Le manipalateur de vortex était éclaté par terre, grésillant, l’épée de Ramsès plantée dedans. Le Pharaon avait encore les mains tenant fermement son arme.
   - Quand vous avez parlé de cette chose, qui permettait à ces démons de voyager, j’ai comprit que c’était une sorte de
     navire. Si je détruisait le navire avec ces choses dessus…
   - …Les Cybermen coulaient ! Mais c‘est brillant ! Plus de manipulateur, plus de vortex: les Cybermen sont coincés dans
     l’interespace ! Partout et nulle part à la fois, enfermés à tout jamais sous forme de particules et dans l’incapacité de
     s’échapper !
Soudain une brusque secousse se fit ressentir: le Cyber Obélisque avait disparu, il ne restait plus maintenant qu’un large nuage de poussière stagnant dans le ciel.
Tout était redevenu normal dans le camp égyptien. Les blessés étaient étrangement guéris, comme si la suppression des Cybermen avait également fait disparaitre leurs méfaits (mais nul doute que le Docteur y était aussi pour quelque chose). Quatre gardes avaient été envoyés récupérer le TARDIS, et c’était maintenant l’heure des adieux.
    - Vous feriez mieux de vous reposer, conseilla le Docteur. Les Cybermen sont vaincus, mais les Hittites sont toujours là, et
      demain à lieu la grande bataille !
    - Dites moi, Docteur Jonnèsmis, vous croyez réellement que nous avons une chance de la gagner ?
    - Votre épée…
    - Quoi, mon épée ? D’abord mon sceptre et maintenant mon épée serait elle aussi diabolique ?
    - Non, non, non. Au contraire. Votre épée a réussi à transpercer de Cybermen et leur corps en acier ! C’est quasiment
      indestructible !
    - Elle aussi viendrait d’un autre monde ?
    - Non, et c’est ça qui me dérange. Je ne crois pas en vos dieux: Horus, Isis et tout le reste de votre panthéon n’ont pas
      d’intérêt pour moi. Mais, il y a quelque chose qui veille sur vous, Ramsès. Je peux vous le garantir.
    - Et bien merci, Docteur. Vie et prospérité à vous et à votre compagne !
Et, sous ses yeux ébahis, la petite boite bleue qu’il avait fait venir et ses deux amis qui étaient rentrés dedans disparut et, il le savait, s’en allait vers d’autres mondes.


 

V.L.ARKAILLON

 

 


Commentaires

 

GunnerEradiqueur  le 29-03-2011 à 13:28:30  #   (site)

Vraiment rien redire!Enchainement parfait des actions,et le récit est magnifique limite du Russel là!

Blue Box  le 16-03-2011 à 00:20:25  #

Enfin, une fanfic qui capture, tout de suite, l’ambience frénetique, amusante, et mystérieuse qui défine parfaitement Doctor Who – et bravo pour Martha et Le Docteur! Les fan fictions qui parlent de Rose (ou bien la perte de Rose) me fatiguent à la mort.

MARTHA : Ce que je pense de Napoléon ? Eh bien… c’était un grand conquérant, l’Empereur de France…Il a fait Austerlitz, Waterloo… Tout le monde connait l’histoire.

LE DOCTEUR : Et quel était son plat préféré ?

A vrai dire, cette ouverture est si bien écrite, que l’on dirait la première page d’une livre-poche officielle de la BBC.

Je vais pas en dire plus puisque je voudrais que les lecteurs la découvrent pour eux-mêmes. Perso, c’est une aventure montée de toutes pièces, et qui mérite de gagner !

BBBnocta  le 05-02-2011 à 13:41:18  #

Très sympa cette histoire sous le soleil d'Égypte. Je ne m'attendais pas à une fanfict avec Martha mais c'est super!
Du côté de l'écriture et du style, rien à y redire, c'est pas mal du tout ) mon goût. Hey

 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article
 
 
Ce site est un blog de fans totalement indépendant et non officiel. Doctor Who est Copyright © BBC .Tous droits réservés. Doctor Who, ses personnages et photos sont la propriété de BBC, site officiel : http://www.bbc.co.uk/doctorwho/dw/ Nous n'uploadons, ni hébergeons aucune vidéo et aucun fichier, nous proposons uniquement des liens vers des sites publics.